Pourquoi choisir de
cultiver des blés anciens ?
Il
y a un peu plus d’un siècle, en 1883, Dattel
premier blé issu d’hybridation réalisé en France était commercialisé par les
Établissements Vilmorin. Jusque-là les blés cultivés étaient des « blés de Pays
».
Ces
blés fermiers avaient évolué lentement depuis des siècles sous l’effet de la
sélection naturelle et d’une sélection
effectuée par l’homme le plus souvent en triant les grains les mieux
nourris.
Cette
sélection a conduit à des variétés adaptées à des conditions écologiques, par
exemple la population « Rouge d’Alsace » avec une bonne résistance au froid.
A
partir des années 20 les semenciers travaillent à l’amélioration des
performances du blé notamment concernent la précocité, la résistance à la
verse, aux maladies mais aussi la qualité boulangère. On va donc augmenter le
taux de protéine qui va permettre au pain de lever plus et plus rapidement.
Il
est à noter que la préoccupation pour le goût et la santé ne faisaient pas
parti des critères retenus.
Au
cours du XXème siècle les rendements ont triplés grâce aux sélections des
semences mais aussi à l’évolution de l’agriculture (engrais chimiques,
herbicides, insecticides et autres « ides »).
Cette
évolution trop rapide n’a pas permis à l’être humain de s’adapter et
aujourd’hui on constate de nombreuses difficultés de santé liées à la
consommation de blé. Faut-il penser que le blé est mauvais pour la santé ?
A
partir de ce questionnement s’est créé un mouvement de retour aux variétés
anciennes pauvres en gluten et plus adaptées au système digestif humain.
Vous
en saurez plus en cliquant là :
Le
tout jeune Pimparèl a choisi des blés
anciens cultivés dans la région. Vos retours et l’expérience du fournil
permettra d’affiner le choix des variétés et le mode de culture.
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